À PARTIR D’UNE RÉFÉRENCE CLÉ…

La belgitude… 


 Je me suis inspirée au livre de Philippe Genion intitulé « le guide ultime de la belgitude » parce qu’il s’agit d’un ouvrage parlant de la belgitude en général, thème important tout au long de mon TFE. Un chapitre du livre est dédié aux expressions, et comme mon deuxième objet graphique y est consacré j’ai souhaité, pour approfondir mes recherches, découvrir l’approche de cet écrivain. Il ne s’agit pas uniquement d’un livre encyclopédique qui explique chaque expression dans l’ordre alphabétique telle une définition. L’auteur s’y est pris de manière très personnelle, racontant des anecdotes ainsi que sa manière de voir les choses, toujours avec franchise même quand c’est péjoratif.

J’apprécie particulièrement chez cet auteur son sens de l’humour, fidèle à la réputation du belge, connu pour leur sens de l’auto-dérision ainsi que du second degré. Ici on sourit du début à la fin et cela rend cet ouvrage singulier. Tout au long du livre, l’auteur s’adresse à nous de manière intime. ll donne son avis, qu’il s’agisse de son point de vue politique ou autre, et donne des explications brèves mais toujours pertinentes de la Belgique. il y raconte d’« autres traditions de la belgitude » en détaillant l’origine des coutumes belges, toujours avec légèreté.


 Je retrouve dans son oeuvre les sujets sur lesquels je me suis basée pour représenter mes objets graphiques, qu’il s’agisse de la mer, des ardennes, de quelques différences entre le sud et nord ainsi que du fameux zinneke, fort présent dans mon travail. Extrait du livre:
« (brusseleir) bâtard (chien), mais pas dans un sens péjoratif. Un zinneke, c’est un chien sans race précise, mais cela sous-entend aussi un chien malin, débrouillard, le métissage, quasi garant de la non-consanguinité, produisant souvent des individus supérieure a la somme des moitiés de leurs géniteurs. Les Bruxellois sont souvent qualifiés de zinnekes, parce que bon nombre d’entre eux proviennent de famille mêlant flamands et francophones, au grand dam de la NVA et du vlaams blok, chantres de la pureté raciale et linguistique. »

 Un autre chapitre du livre est dédié au barakis, qui signifie au sens propre « forain ». Ce qu’on pourrait considérer de méprisant devient amusant car l’auteur s’identifie lui-même dans cette catégorie, qu’il décrit dans des différentes situations. Il ironise leur manière de vivre mais toujours de manière joviale et humoristique.
 Pour conclure, mon approche à moi, à la fois personnelle et exprimée avec légèreté est relativement semblable avec l’auteur d’où le choix de ce livre.