Pendant plus de quatre ans, Gustafsson a parcouru la Finlande en posant des caméras en bordure de route dans le cadre d'un projet photographique. Il ne se questionne pas du tout sur la vidéosurveillance, il l’utilise juste pour faire des autoportraits.
L’artiste Paolo Cirio s’attaque à Google Street View, à travers cette série « Street Ghost ». Il reproduit des silhouettes capturées par la caméra intrusive de Google et les reproduit en taille réelle sur les murs des rues de Londres, Berlin ou encore New York. Ces interventions lui permettent de dénoncer le stockage illimité que Google fait de nos vies, de nos corps jusqu’à créer des fantômes.
ACCESS est une installation artistique interactive qui permet aux internautes de suivre des individus anonymes dans des lieux publics, en les poursuivant avec un projecteur robotisé et un système de faisceaux acoustiques. Le travail parle de notre obsession pour la surveillance, le contrôle, la visibilité et la célébrité.
Il travaille sur ses projets Surveillance Panorama; Tournées avec des caméras réseau, ces œuvres sensibilisent aux habitudes sociales et montrent le décalage parfois saisissant entre l'illusion et la réalité.
techniques de machine learning associées à la reconnaissance faciale. Cette collection de visages cryptés rend hommage - tout en la réactualisant - à la figure politique de l’anonyme.
s’interroge la notion de progrès en technologie ainsi que celle du contrôle dans l'espace public, du temps, de l'autonomie et de l'identité dans un monde toujours plus connecté.
Elle visionne les vidéos de caméras de surveillance recensées sur l'American Meteor Society afin de capturer avec les vidéosurveillance les météorites et tout phénomène lumineux dans le ciel.
Grâce à 12.000 caméras, privées et publiques, installées un peu partout dans le monde, l'artiste de cinquante-six ans décrit le monde, en direct, via son siteL'Encyclopédie
Il montre les compétences d'une caméra thermographique pour capturer les détails et la portée
Il créé une pièce produite par le système de vidéo-surveillance interne. Alÿs a laché un renard, appelé Bandit, dans la galerie déserte la nuit. On peut observer cet intru errer d’un écran à l’autre, sous les regards sourds des portraits et des gardiens.
La ville des réseaux, un imaginaire politique : l'auteur interroge le rapport «contrôle/liberté» et prend pour exemple la «ville intelligente» (Smart City)
Wolf a passé littéralement des centaines d'heures devant son ordinateur, parcourant pratiquement le monde entier, à la recherche de tout ce qui avait été capturé par les caméras voraces montées sur le dessus des fourgonnettes Street View spéciales coordonnées par GPS de Google.
Kurt Caviezel travaille avec les caméras de surveillance qui capturent et retransmettent des données grâce à internet. En faisant des captures d’écran, il immortalise des instants qui, sans lui, disparaîtraient dans l’oubli des milliers de gigas de données vidéos de surveillance. L’artiste Zurichois se décrit comme un « photographe de salon »
/Daniel Mayrit se défend de vouloir faire le procès de ces personnalités. En s’attaquant à des notables, il espère simplement soulever des questions importantes. La vidéosurveillance nous montre-t-elle intrinsèquement comme des criminels ? Que ce soit les portraits de jeunes de 2011 ou les visages des hommes d’affaire de la City, les images sont à chaque fois diffusées sans contexte et la notion de culpabilité émerge systématiquement.
La vie des autres est un film de Florian Henckel von Donnersmarck qui se déroule en 1984, à Berlin-Est, l'officier Gerd Wiesler, capitaine de la Stasi, se voit chargé d'une mission de surveillance de l'auteur de théâtre à succès Georg Dreyman.
Nam June Paik se compose d’installations vidéos dans lesquels il introduit des instruments de musique et des moniteurs de télévision qu’il modifie pour les détourner de leur fonction initiale.TV Buddha est une œuvre de June Paik Nam composée d’une statue de Bouddha contemplant sa propre image diffusée sur un écran vidéo
Entretien en marge de Ethics by design 2020 avec Yaël Benayoun et Irénée Régnauld à l'occasion de la sortie de leur livre "Technologies partout, démocratie nulle part - Plaidoyer pour que les choix technologies deviennent l'affaire de tous".
Cet artiste propose lui aussi une mise en abîme ou le spectateur, tournant autour d'un cube et filmé par des caméras, finis par se voir en différée en train de se regarder lui même.
c'est fait greffer un implant subcutané qui lui permet de fixer derrière son crane une webcam qui prend des photographies à intervalles régulières.
Par l'utilisation de miroirs, de caméras vidéos et de retours différées sur moniteur, l'artiste crée une répétition à l'infini d'un mouvement effectué par le spectateur.
Le spectateur s'assoir sur une chaise en bois et met un casque sur sa tête pour regarder une vidéo sur une télévision. Le dispositif évoque de façon troublante une chaise électrique. A l'écran on voit Bill Viola de face qui nous regarde et l'on entend très nettement sa respiration. Ce face à face oppressant est perturbé par des sons dissonant venant de la pièce d’exposition