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Durant ces derniers mois je me suis intéressée à l’hypersurveillance des villes, mais également à la surveillance dans le privé. Je me suis également interrogée sur les évolutions technologiques de l’information et leurs dispositifs : Qui les contrôle ? Sont-elles innocentes ? Quelles sont les menaces liberticides ? Toutes ces réflexions m'ont poussée à récolter une multitude de références qui m’ont permis de me positionner et d’ainsi proposer des objets graphiques. La vidéosurveillance est un sujet très exploité dans l’art contemporain. Je ne cherche donc pas à faire du nouveau ou faire mieux, je veux y montrer ma propre réflexion en tant que future graphiste. Je voudrais à travers mes productions, faire ressentir ce sentiment d'oppression permanent et de contrôle social qui est presque invisible. J’aimerais parler de l'excès de dispositifs de surveillance généralisés à Bruxelles et partout ailleurs. Je veux surtout montrer l’inutilité de l’hypersurveillance et l’oppression que celle-ci peut générer. Proposer des dispositifs qui ouvrent à des questions plus qu’il n’y répond.

Marine Sanchez Gonzalez_ESA le 75

TATU GUSTAFSSON

Pendant plus de quatre ans, Gustafsson a parcouru la Finlande en posant des caméras en bordure de route dans le cadre d'un projet photographique. Il ne se questionne pas du tout sur la vidéosurveillance, il l’utilise juste pour faire des autoportraits.

PAOLO CIRIO

L’artiste Paolo Cirio s’attaque à Google Street View, à travers cette série « Street Ghost ». Il reproduit des silhouettes capturées par la caméra intrusive de Google et les reproduit en taille réelle sur les murs des rues de Londres, Berlin ou encore New York. Ces interventions lui permettent de dénoncer le stockage illimité que Google fait de nos vies, de nos corps jusqu’à créer des fantômes.

MARIE SESTER

ACCESS est une installation artistique interactive qui permet aux internautes de suivre des individus anonymes dans des lieux publics, en les poursuivant avec un projecteur robotisé et un système de faisceaux acoustiques. Le travail parle de notre obsession pour la surveillance, le contrôle, la visibilité et la célébrité.

JULES SPINATSCH

Il travaille sur ses projets Surveillance Panorama; Tournées avec des caméras réseau, ces œuvres sensibilisent aux habitudes sociales et montrent le décalage parfois saisissant entre l'illusion et la réalité.

JULIEN PREVIEUX

techniques de machine learning associées à la reconnaissance faciale. Cette collection de visages cryptés rend hommage - tout en la réactualisant - à la figure politique de l’anonyme.

MANU LUKSCH

s’interroge la notion de progrès en technologie ainsi que celle du contrôle dans l'espace public, du temps, de l'autonomie et de l'identité dans un monde toujours plus connecté.

CYNTHIA CHARPENTREAU

Elle visionne les vidéos de caméras de surveillance recensées sur l'American Meteor Society afin de capturer avec les vidéosurveillance les météorites et tout phénomène lumineux dans le ciel.

KURT CAVIEZEL

Grâce à 12.000 caméras, privées et publiques, installées un peu partout dans le monde, l'artiste de cinquante-six ans décrit le monde, en direct, via son siteL'Encyclopédie

EMMANUEL VAN DER AUWERA

Il montre les compétences d'une caméra thermographique pour capturer les détails et la portée

FRANCIS ALYS

Il créé une pièce produite par le système de vidéo-surveillance interne. Alÿs a laché un renard, appelé Bandit, dans la galerie déserte la nuit. On peut observer cet intru errer d’un écran à l’autre, sous les regards sourds des portraits et des gardiens.

ANTOINE PICON

La ville des réseaux, un imaginaire politique : l'auteur interroge le rapport «contrôle/liberté» et prend pour exemple la «ville intelligente» (Smart City)

MICHAEL WOLF

Wolf a passé littéralement des centaines d'heures devant son ordinateur, parcourant pratiquement le monde entier, à la recherche de tout ce qui avait été capturé par les caméras voraces montées sur le dessus des fourgonnettes Street View spéciales coordonnées par GPS de Google.

KURT CAVIEZEL

Kurt Caviezel travaille avec les caméras de surveillance qui capturent et retransmettent des données grâce à internet. En faisant des captures d’écran, il immortalise des instants qui, sans lui, disparaîtraient dans l’oubli des milliers de gigas de données vidéos de surveillance. L’artiste Zurichois se décrit comme un « photographe de salon »

DANIEL MAYRIT

Daniel Mayrit se défend de vouloir faire le procès de ces personnalités. En s’attaquant à des notables, il espère simplement soulever des questions importantes. La vidéosurveillance nous montre-t-elle intrinsèquement comme des criminels ? Que ce soit les portraits de jeunes de 2011 ou les visages des hommes d’affaire de la City, les images sont à chaque fois diffusées sans contexte et la notion de culpabilité émerge systématiquement.

La vie des autres est un film de Florian Henckel von Donnersmarck qui se déroule en 1984, à Berlin-Est, l'officier Gerd Wiesler, capitaine de la Stasi, se voit chargé d'une mission de surveillance de l'auteur de théâtre à succès Georg Dreyman.

NAM JUN PAIK

Nam June Paik se compose d’installations vidéos dans lesquels il introduit des instruments de musique et des moniteurs de télévision qu’il modifie pour les détourner de leur fonction initiale.TV Buddha est une œuvre de June Paik Nam composée d’une statue de Bouddha contemplant sa propre image diffusée sur ​​un écran vidéo

Yaël Benayoun & Irénée Régnauld

Entretien en marge de Ethics by design 2020 avec Yaël Benayoun et Irénée Régnauld à l'occasion de la sortie de leur livre "Technologies partout, démocratie nulle part - Plaidoyer pour que les choix technologies deviennent l'affaire de tous".

Bruce Nauman

Cet artiste propose lui aussi une mise en abîme ou le spectateur, tournant autour d'un cube et filmé par des caméras, finis par se voir en différée en train de se regarder lui même.

Wafaa Bilal

c'est fait greffer un implant subcutané qui lui permet de fixer derrière son crane une webcam qui prend des photographies à intervalles régulières.

Dan Graham

Par l'utilisation de miroirs, de caméras vidéos et de retours différées sur moniteur, l'artiste crée une répétition à l'infini d'un mouvement effectué par le spectateur.

Bill Viola

Le spectateur s'assoir sur une chaise en bois et met un casque sur sa tête pour regarder une vidéo sur une télévision. Le dispositif évoque de façon troublante une chaise électrique. A l'écran on voit Bill Viola de face qui nous regarde et l'on entend très nettement sa respiration. Ce face à face oppressant est perturbé par des sons dissonant venant de la pièce d’exposition