Inspirations graphiques
Ma démarche est d’utiliser des outils libres et alternatifs dans le but de tester d'autres moyens de créations graphiques sans Apple ou Adobe. Il s’agira d’une expérience où je me mets en difficulté, où je prends le risque de quitter les logiciels et système d’exploitation avec lesquels je suis familière. Pourquoi utilise-t-on tous les mêmes outils ? Est-ce que changer d'outil permet un changement de paradigme ? Est-ce que avoir un même outil pour tous limite la pluridisciplinarité créative ? Qu’est-ce qui se passe si je change d’outil et de méthodologie de travail ? Sommes-nous formaté par ces logiciels propriétaires ? En fait, je voudrais expérimenter d'autres logiciels qui ne représentent pas des problèmes éthiques ou financiers car par exemple : comment ferais-je lorsque je n'aurais plus les tarifs étudiant ? L’objectif de mon expérience serait de quitter mes logiciels Adobe et mon ordi Mac afin de partager mon vécu à d’autres étudiants ou graphistes.
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Pourquoi autant de gens utilisent Apple ?
Pourquoi une si grande communauté dont des graphistes ?
Qu'est ce qu'ils offrent de différents ?
Quels sont ses défauts et avantages ?
Quelle est la différence entre Apple, Macintosh et Adobe ?
Que contiennent les ordinateurs ?
Qu'est ce qu'un système d'exploitation ?
Les différences entre Linux et Macintosh ?
Principalement des optiques, un esprit différent ?
Des outils/logiciels libres ou propriétaires ?
Linux, une communauté libre avec des outils alternatifs ?
Nouvel outil, ne serait-ce pas un nouveau paradigme ?
Changer de paradigme, ne serait-ce pas une pluridisciplinarité créative ?
Sommes-nous formater par les outils propriétaires ?
Adobe est tellement facile d’utilisation et à la portée de tous que la formation graphisme ne serait alors plus nécessaire ??
Pourquoi la majorité des étudiants ont-ils/elles un ordinateur Macintosh en école d’art ? Pourquoi payer aussi cher un ordinateur ? Pourquoi ne pouvons nous plus concevoir une durabilité du produit ? Pourquoi y’a-t-il continuellement des mises à jour qui limite l’utilisateur ? Comment ferais-je lorsque je n'aurais plus les tarifs étudiant ? Est-ce que avoir un même outil pour tous/toutes limite la pluridisciplinarité créative ? Sommes-nous formaté par ces logiciels propriétaires ?
En effet, la firme Apple représente des positions éthiques, politiques, écologiques et financières qui ne conviennent pas à tous. J’ai pour habitude d’utiliser Macintosh mais je ne me retrouve pas dans cette dépendance aux produits qui se renouvelle sans cesse. Il y a deux ans, mon précédent Macintosh a planté durant mon jury et dans l’urgence j’ai racheté un Macintosh car je ne connaissais que cet outil.
À partir d’une expérience personnelle, en changeant d’outil (système d’exploitation et logiciels) je vais me détacher de Macintosh pour explorer des outils alternatifs dans le système d’exploitation : Linux.
L’objectif de mon expérience serait de quitter mes logiciels Adobe afin de partager mon vécu à d’autres étudiants ou graphistes.
Pour commencer je vais utiliser la plateforme : Framapad (l'alternative Google docs) pour partager avec mes professeurs ma réflexion et documentation : Mon lien Framapad.
" Le design graphique c'est mettre en forme l'information pour la rendre accessible et compréhensible et il y a un questionnement sur ces soucis éthiques, sociaux et politiques, qui devrait s'appliquer à la culture libre. L'outil
technique y tient une place majeure dans le processus de création (mise en forme de la circulation graphique en la rendant lisible et compréhensible. Donc cet outil doit être ouvert dans son utilisation pour une libre expression. "
- Etienne Ozeray
On trouve des alternatives libres à la plupart des logiciels propriétaires dont beaucoup n’ont rien à envier à leur équivalent privateur. Dans le domaine du design graphique, des alternatives à l’hégémonique Adobe existent et certaines sont
parfaitement utilisables pour une application professionnelle. Les principaux sont:
_Scribus (//Indesign)
_Inkscape (//Illustrator)
_Gimp (//Photoshop)
_Fontforge (//FontLab)
Ils sont éthiquement justes mais pas totalement libérateur car beaucoup sont dans le mimétisme de leur équivalent propriétaire, donc il y a un aspect limitatif.
Il est important de favoriser leur utilisation pour les valeurs qu'ils véhiculent et pour le potentiel technique de modification et d’appropriation dont ils font objet pour le processus d’amélioration. Par exemple s'il y a des bug, les
suggestions des utilisateurs pourront constituer de véritables alternatives. Au plus d'utilisateurs il y aura, au mieux ça marchera et ils pourront dépasser les capacités techniques et créatives d'Adobe.
Le Libre (free Software) défend la liberté de l'utilisateur. Il est éthique sur le partage, l’égalité et la collaboration, son usage implique l'acceptation de ces valeurs.
Le terme 'open source' est d’abord apparu pour écarter la confusion qu’engendre le terme free software qui sous-entend à tord la gratuité (« free as in freedom »).
L'open Source se limite à un aspect pratique. C'est une volonté de maintenir un code source ouvert reflète un désir d’efficacité (contraire à l'éthique).Pour l'OpenSource le collaboratif est performant mais il y a trop de dérive
contre-productive. C'est mercantile, avide du profit. #Google : image positive et progressiste (moins de coût) mais leur ouverture est un leurre, c'est une source libre mais privatisée dans sa forme finale (Android, chrome, ...)
Free.Libre&Open.Source.Software (FLOSS) - la différence est confuse entre le Libre et L'open source, la divergence n'est pas catégorique.
Beaucoup ne prennent pas position ou oscillent entre les deux mouvements donc il y a le FLOSS car c'est libre et open source, se design de façon neutre.
Linux ? UBUNTU ?
Linux est un système d'exploitation, au même titre que Windows ou encore Mac OS._Scribus (//Indesign)
_Inkscape (//Illustrator)
_Gimp (//Photoshop)
_Fontforge (//FontLab)
La culture libre, tout comme l'informatique, puise ses origines dans l’évolution des communautés hippies au début des années 70. Les valeurs de la contre-culture sont comme la quête spirituelle hippie qui cherche à élargir le champ de la conscience et à inventer de nouvelles manières de se lier aux autres, à trouver une résonance dans les théories de village global. The Whole Earth Catalog propose un ensemble de références théoriques, techniques et pratiques destiné à un mode de vie créatif et autosuffisant qui préfigurait ce que deviendra l'internet. Son contenu transpose ainsi l'esprit communautaire hippie vers des communautés numériques, fondés sur des principes d'ouverture, de partage, d'autonomie, de génération de liens sociaux et de production collective de biens communs.
Bien loin du cliché de l'informaticien malintentionné destructeur de système informatique, celui ci désigne une personne qui a une approche créative de la technologie et qui prend du plaisir à la bidouiller. L'éthique Hacker d'après Steven
Levy dans Hackers : Heroes of the computer revolution : « L’accès aux ordinateurs — et toute chose qui vous enseigne un tant soit peu la façon dont le monde fonctionne — devrait être illimité et total. Remettez-vous en toujours à la
nécessité
d’y mettre le nez ! L’information doit être libre… Méfiez-vous de l’autorité — prônez la décentralisation…
Les hackers devraient être évalués au regard de leurs actions, et non pas en fonction de critères factices comme les diplômes, l’âge, l’origine ethnique ou la situation sociale… Vous pouvez générer de l’art et de la beauté avec un
ordinateur…
Les ordinateurs changeront votre vie pour le meilleurs. »
À cette époque et dans ce milieu, le partage de l’information était chose courante et le moindre programme créé était immédiatement partagé au reste de la communauté qui s’empressait de s’en emparer pour le modifier ou l’améliorer. Ils
étaient donc les premiers à soutenir que le code source d’un logiciel se devait d’être distribué sans restriction.
C’est sur ces bases qu’on été construits l’informatique, l’internet et la culture libre. Ainsi, beaucoup de géants actuels de l’informatique viennent de ce milieu, on y trouvait par exemple Steve Wozniak, cofondateur d’Apple. Mais c’est
aussi
et surtout de cette communauté que sont apparus les figures importantes du libre et de l’open-source comme Linus Torvarlds, Eric Raymond ou Richard Stallman.
Pour Stallman il faut être passif à son outil de travail, le logiciel propriétaire restreint les libertés de l’utilisateur, ce sont des logiciels privateurs. Richard Stallman est une figure indissociable du logiciel libre, il s'est consacré au développement du logiciel libre GNU, posant ainsi sur les bases de ce que deviendront les systèmes d'exploitation libre GNU/Linux. Militant libre radical et nventeur du principe de Copyleft, il fonde la Free software Foundation (qui le lance dans la promotion du logiciel libre).
Le programmeur à l'origine du noyau du système d'exploitation Linux en 1991, noyau qui était la pièce manquante du projet GNU, est aussi le symbole de la division séparant les militants du logiciel libre, dont fait partie Richard Satllman
aux partisans de l'open source que représente Linus Torvalds.
Une bonne partie de la génération hackers de Stallman n’étaient que peu intéressés par les valeurs de libertés qui étaient véhiculées par le mouvement du logiciel libre, cette génération voyait le partage des sources que par son aspect
pratique et efficace. Alors que Richard Stallman a initié le projet GNU pour faire perdurer les valeurs de liberté des hackers et dans un but social revendiqué, Linus Torvalds ne s’est lancé dans le développement de son noyau que « pour
s’amuser ».
Les partisans du logiciel libre considéraient hérétique l’utilisation de logiciels propriétaires tandis qu’ils n’étaient pas exclus dans l’autre camp s’ils étaient plus performants qu’un logiciel libre.
Le terme open source est d’abord apparu pour écarter toutes confusion entre le terme free software et la gratuité.
"Nouvel outil, nouveau savoir"
Site achat d'ordinateur reconditionné
Une exploration entretenue tel un journal de bord. Voici un livre qui s'entame par une longue réflexion et documentation. Ensuite les premiers pas dans un nouvel outil, une expérimentation de logiciel et finalement la découverte du terminal dans mon ordinateur.
ARTICLES :
Site pour trouver les logiciels alternatifs
Adobe le créatif au pouvoir
Pour un design graphique libre - Etienne Ozeray
Blog Etienne Ozeray
Composant d'un ordi
Une typo collaborative et inclusive
Revue coopérative
Typo libre ou opensource
Une association sans but lucratif d’artistes autogérés
Expériences sur leurs productions plastiques qui questionnent les outils, le rapport à l’image et sa reproduction
Collectif qui propose aux designers graphiques de s’inspirer des méthodes de programmation informatique
Site
Vidéo
Documentaire sur Linux
Centre d’artistes féministe bilingue engagé dans l’exploration, la création et la réflexion critique en arts médiatiques et en culture numérique)
C'est quoi Linux?
(typothèque Luuse)
Luuse
Le contraignant des outils connus, " ce que sait la main, culture de l'artisanat, Richard Sennet
Adobe ferme le créatif à ses logiciels, l'open source c'est une création plus libre et plus grande, plsu difficile d'accès au début
Anthony Masure : le design des programmes, des façons de faire du numérique
La place de la toile
Fred Turner, Aux sources de l’utopie numérique. De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand un homme d’influence
Site professeur de l'Erg
Professeur Harrisson à l'Erg
Professeur Harrisson
DOCUMENTAIRES :
De la contre culture : la cyberculture
Politique du logiciel Libre
LIVRES :
Back office 1 - Design graphique et pratiques numériques
Post Digital Print : La mutation de l’édition depuis 1894
ARTISTES :
Susan Kare’s Macintosh icons https://indexgrafik.fr/susan-kare/
Le Tourne Page - La maison des feuilles - Mark Z. Danielewski